Titre VF : Magie Noire Grimoire, Magie Blanche Alliance
Auteur : Pascale Bessan
Publié aux Éditions PBF
Date de publication : novembre 2008
Genre : Jeunesse, Fantastique
Pages : 271
Prix : 14 €
Le site de l’éditeur : PBF Éditions
Source : SP avec l’auteur, Pascal Bressan, que je remercie.
Nombre d’étoiles : 
Quatrième de couverture.
Cet été, pendant que nous passions nos vacances dans un petit village, on nous a raconté une légende. Une vieille demeure, victime d’un sortilège, qui erre de siècle en siècle… Alors, quand nous avons croisé en ville ces deux enfants au comportement bizarre, on s’est tous demandé :
Et si cette histoire était vraie ?
Mon avis.
J’avoue avoir été très intriguée par ce livre, son histoire et sa sublime couverture.
J’adore les univers fantastiques jeunesse, vous le savez, et découvrir un nouvel univers, un nouveau auteur est toujours un moment de pur plaisir pour moi !
Je me suis donc lancée dans cette lecture, ce premier roman de Pascale Bressan, auto-édité, sans aucun a priori, à part l’envie de me laisser porter par un nouvel univers rempli de magie et de fantaisie !
Mathieu, Hector et Amélie sont en vacances chez leurs grands-parents l’été où une extraordinaire aventure va leur arriver. Avec leur cousin, Martin, ils vont tenter de découvrir si l’histoire abracadabrantesque qu’on leur a racontée est vraie : une maison serait ensorcelée et n’apparaîtrait que durant un mois tous les cent ans.
Lorsqu’ils vont rencontrer deux enfants qui semblent venir d’un autre âge, leur décision est prise : les aider !
Cette histoire s’apparente à un conte pour enfants, entre 6 et 12 ans. Malheureusement, une fois cette tranche d’âge passée, le lecteur ne prendra plus le même plaisir à découvrir les aventures de Mathieu et consorts, déçu par le style trop simple de la narration.
L’histoire est sympathique, j’ai beaucoup aimé l’arrière fond d’une légende qui s’avère être réelle. Le récit est bien construite, s’enchaîne plutôt bien et la fin s’ordonne parfaitement bien avec le reste de ce conte fantastique.
Il s’agit vraiment d’une agréable lecture jeunesse que je ne manquerai pas de lire à ma petite fille ou mon petit garçon avant de le mettre au lit (évidemment, pour cela, il faut évidemment avoir une petite fille ou un petit garçon à qui la raconter !).
Par contre, au-delà de l’âge de 12-14 ans, le lecteur trouvera sans doute ce récit trop enfantin et sera sans doute déçu.
Les personnages du récit n’ont pas réellement de relief. Il s’agit juste pour eux, notamment pour Mathieu, notre narrateur, de raconter son fantastique été et ce qui leur est arrivés à lui, son frère, sa soeur et son cousin, Martin. Comme dans tous les contes, les personnages sont peu fouillés, on ne connaît ni leur passé, ni leurs aspirations futures. Les seuls éléments qui reflètent leur personnalité sont ceux qu’ils dévoilent au coeur de l’action : la peur de se lancer dans une drôle d’aventure, le courage de vouloir aider les « habitants du château, la volonté d’y parvenir,…
Au niveau du style, c’est là un peu le point où je suis déçue. J’ai eu l’impression assez rapide qu’en fait, Mathieu avait reçu un devoir à l’école, comme c’est courant lors de la rentrée de septembre : « Une rédaction sur vos vacances d’été ».
Cette impression ne m’a pas quittée durant toute ma lecture et j’avoue que si ce genre de lecture peut être agréable quand on est un enfant (c’est-à-dire le public visé), une fois adulte, ça passe mal, malgré tout l’intérêt que j’avais pour cette histoire toute mignonne, ce conte plutôt intéressant et rempli de magie.
Vu que j’ai beaucoup parlé de ce point dans ma chronique de Ramsès au pays des points-virgules, ce ne serait pas honnête de ne pas parler des erreurs de ponctuation nombreuses dans le livre ainsi que d’un certain manque de relecture.
Comme je l’ai déjà évoqué dans la chronique de Ramsès, je comprends l’envie de certains auteurs de choisir la voie de l’auto-édition et d’aller au bout de leur rêve, de leur projet. je trouve cela remarquable !
Cependant, je ne peux que constater que le livre manque globalement d’une bonne relecture : des erreurs de virgules, des tirets absents et des erreurs de mots (ex. image à la place de imagine par exemple).
Je vous rassure, je ne me focalise pas sur ce point en général, sauf quand c’est vraiment visible, ce qui fut aussi le cas pour ce livre.
Exemples (page 103) :
« Nous discutons quand tout à coup Amélie qui est assise face au mur contre lequel, je m’étais adossé s’exclame : (…)«
Rien ne vous choque ?
(p.203)
– Si, on allait rôder près de chez lui, propose Amélie.
Quid de la virgule après le Si ? Et n’est-ce pas une question ? Si oui, un point d’interrogation semble avoir été oublié.
En conclusion, il y a du bon et du moins bon mais contrairement au livre de Ramsès, j’ai trouvé que l’histoire était beaucoup plus cohérente et compréhensible. Même s’il existe des petites imperfections au niveau du style et des coquilles, ce livre reste une bonne lecture pour les enfants.
Comme je vous l’ai dit, il est possible que j’en fasse un jour la lecture à mes futurs petits bouts !
Ce que je retiens de ma lecture :
EN + : Un chouette conte fantastique, idéal pour lire aux plus petits avant dodo ! Et un super bonus pour la couverture très réussie !
EN – : une style qui fait trop « rédaction » et de trop nombreuses coquilles.
Ardanuel devrait bientôt lire le livre ! J’ai hâte de voir son avis 😉
j'attends de lire d'autres avis :) 7 mai 2011 19:19
Pour une fois je passe mon tour, même si il a l'air sympathique. 7 mai 2011 19:38
c'est la prémière fois que je lis mais c'est un bon récit mais pour moi mon préoccupotion est de faire des recherche sur la relation entre les corps astrales, corps etherique , la chance et la circoncision ,baptême , sabat 3 septembre 2011 06:59