Making Faces

making facesTitre VO : Making Faces

Auteur : Amy Harmon (USA)

Publication : createspace
Date de publication : 12 octobre 2013

La Collection R a annoncé avoir acquis les droits pour une publication en VF !

Genre : Contemporain, YA, Romance

Pages : +/- 280 en ebook

Prix : 3,68 € (ebook sur amazon) ; 13,61 € (paperback sur TBD)
Commander l’ebook sur amazon : Making Faces (English Edition) / Commander le paperback sur The Book Depository (TBD) en cliquant ICI

Notecoup de coeur 5

Lecture en VO et en Ebook.

Quatrième de couverture

Ambrose Young was beautiful. He was tall and muscular, with hair that touched his shoulders and eyes that burned right through you. The kind of beautiful that graced the covers of romance novels, and Fern Taylor would know. She’d been reading them since she was thirteen. But maybe because he was so beautiful he was never someone Fern thought she could have…until he wasn’t beautiful anymore.

Mon avis

Ce sont les copinautes sur YouTube et sur Facebook qui m’ont amenée à m’intéresser à ce livre (j’accuse Simi, Mycoton et Cess !) car au vu de la simple couverture, j’avoue que j’aurais sans doute pu passer mon chemin. Ce n’est pas que je ne la trouve pas jolie, c’est juste qu’elle ne se différencie en rien des couvertures que l’on voit actuellement en New Adult. Or, ce roman n’est pas du NA, il ne s’en approche même pas, Making Faces est tellement plus qu’une romance NA, tellement plus qu’il va être difficile de mettre des mots sur mon ressenti tellement j’ai aimé ce livre.

* * * * * 

On suit 3 personnages : Ambrose Young, le beau gosse du lycée, dont toutes les filles sont amoureuses et qui est le chouchou de toute la ville vu ses résultats impressionnants aux championnats de lutte, ce qui lui vaut le surnom de « Hercule ». On suit également Bailey, le fils de l’entraîneur, atteint d’atrophie musculaire, en chaise roulante depuis ses 10 – 11 ans, et de sa cousine Fern, qui aide son cousin comme elle peut, se réfugie dans les romances qu’elle dévore persuadée que son physique peu avantageux ne lui permettra jamais de rencontrer le grand amour… Et pour elle, le grand amour s’appelle… Ambrose Young.
Après le lycée, Ambrose va décider de s’engager dans l’armée et part en Irak avec ses amis qu’il a réussi à convaincre de s’enrôler avec lui. A son retour, Ambrose est complètement défiguré. Arrivera-t-il à reprendre une vie normale ?

* * * * *

Je n’avais jamais entendu parler de ce roman avant de voir les avis des copinautes. Puis, j’ai appris que la Collection R avait acquis les droits du roman et d’un autre roman de l’auteur (Infinity + One) pour publication en VF. Et hop, cela a suffi pour me décider à me lancer dans cette nouvelle lecture en VO.

L’intrigue démarre avec lenteur. L’auteur introduit les 3 personnages principaux et les liens amicaux/familiaux qui les lient les uns aux autres : Ambrose est l’ami de Bailey. Bailey est le cousin de Fern qui, elle, est amoureuse d’Ambrose.
Très vite, j’ai compris que l’histoire allait être l’une de ces histoires qui vous capture avec elle dans son monde, dans sa petite bulle et que je n’allais pas en ressortir totalement indemne. La simple référence aux évènements du 11 septembre 2001 et le fait de les vivre « en direct » dans cette classe d’adolescents américains m’a déjà complètement retourné le coeur.
L’auteur brosse ensuite rapidement l’année scolaire qui suit, montrant non seulement la manière dont chacun va réagir suite à ces horribles évènements mais également les interactions entre les personnages, surtout entre Fern et Ambrose. Elle est amoureuse de lui mais elle ne se fait pas d’illusion : Jamais le beau, très beau Ambrose Young ne se retournera sur elle, il lui préfère des filles dans le genre de son amie Rita.
Cependant, durant cette année, les sentiments d’Ambrose concernant Fern vont être assez conflictuels, et ce jusqu’à son départ avec ses amis en Irak.

Et c’est vraiment à partir de là que tout le roman bascule, et surtout une fois le retour d’Ambrose d’Irak, défiguré au visage. Fini le beau Ambrose avec qui toutes les filles veulent s’afficher, fini Hercule.

Tout ce qui se passe ensuite est juste hypnotique, merveilleux. Il n’y a pas de mot qui soit assez fort pour vous décrire tout ce qui m’est passé par la tête quand j’ai lu ce roman : J’ai souri, j’ai eu des tas de papillons dans le ventre, j’ai pleuré au point de devoir arrêter la lecture tellement continuer me semblait insupportable avant d’avoir pu digérer les évènements qui se déroulaient sous mes yeux et j’en ai beaucoup beaucoup voulu à l’auteur pour certains choix qu’elle a faits dans le récit.
Bref, ce roman m’a complètement transportée dans cette petite ville des Etats-Unis et fait vivre l’histoire comme si j’étais l’une de ses habitants.

Les relations entre les personnages sont très travaillées…. mais il faut dire que les personnages le sont aussi à la base ! L’auteur a fait un énorme travail concernant les personnages et les mots qu’elle leur insuffle quand elle leur donne la parole. De fait, tout fonctionne à merveille et l’ensemble est hyper crédible et crée une ambiance feutrée et très intimiste pour le lecteur qui se sent très proche des personnages principaux.

Aussi bien par son écriture et que par les thèmes évoqués dans le récit, l’auteur a réussi à complètement me séduire et à me faire vivre un torrent d’émotions très très fortes !

C’est simple, si je devais comparer ce livre à d’autres que j’ai adorés, je dirais qu’il ressemble quant à l’ambiance intimiste qu’il crée entre le lecteur et les personnages à Eleanor & Park de Rainbow Rowell et quand à la leçon de vie qu’il apporte à Nos étoiles contraires de John Green !

Ils sont rares les romans à me donner des gigantesques claques dans la figure et celui-ci figure parmi mon top du top. L’auteur aborde des thèmes très forts et très dans l’air du temps. Que ce soit des ados ou des adultes, lire Making Faces fait du bien à tout le monde en raison des messages qu’il véhicule : tolérance, acceptation de soi, rapport de chacun par rapport au physique (le sien et celui des autres) mais également vivre le moment présent à fond car notre vie peut s’arrêter du jour au lendemain.

Les personnages sont vrais. Ils ne cherchent pas à se mettre spécialement en valeur, ils sont juste comme vous et moi, essayant de faire leur bout de chemin et de s’accepter comme ils sont, avec leurs forces et leurs faiblesses, et d’être heureux.
Chacun m’a touché à sa façon. Aucun n’est bon ni mauvais, ils se dévoilent tels quels, sans faux semblants. Et je pense que c’est vraiment ça, la force du récit. C’est qu’il est facile de s’identifier à chacun d’entre eux, de retrouver un peu de nous dans Ambrose, Fern ou encore Bailey.
J’ai compris le mal être de Fern par rapport à son physique, le fait qu’elle pense que personne ne pourra l’aimer et qui préfère se réfugier dans ses romances, là où les histoires d’amour sont toujours merveilleuses et finissent en happy end. Je n’en ai pas voulu à Ambrose de ne pas avouer à tous qu’il avait des sentiments pour Fern, surtout à ses amis, de peur de leurs moqueries en raison du physique peu avantageux de celle-ci et j’ai aussi compris la détresse, la peur de Bailey quand il apprend la gravité de son atrophie musculaire et qu’il dit des choses qui pourraient en choquer certains tellement ils peuvent être durs.
J’ai compris tout cela, car ces personnages, même s’ils sont résolument bons, sont aussi humains. Ils ont leur part d’ombre et leur part de doutes comme tout le monde.

Ce livre est simplement un petit bijou. C’est simple, je ne me souviens pas avoir surligné autant de passages dans un roman (heureusement que je l’ai lu en ebook, hein ? ^^) que dans celui-ci. L’écriture de l’auteur, tout en restant simple, transpire la vérité, l’honnêteté, la sincérité dans chacun de ses mots.

« True beauty, the kind that doesn’t fade or wash off, takes time. It takes pressure. It takes incredible endurance. It is the slow drip that makes the stalactite, the shaking of the Earth that creates moutains, the constant pounding of the waves that breaks up the rocks and smooths the rough edges. And from the violence, the furor, the raging of the winds, the roaring of the waters, something better emerges, something that would otherwise never exist »

« (…) They lost themselves in each other for a couple of days, making the most of every second, because seconds became minutes and minutes became precious when life could be taken in less than a breath. »

« You act like beauty is the only thing that makes us worthy of love. »

 » (Ambrose- – I’ve seen those books you read. The ones with the girls on the front with their boobs falling out and the guys with the torn shirts. You read smutty romance novels and quote scripture (Les Saintes Ecritures). I’m not quite sure I have you figured out.
(Fern) – Scripture comforts me, and romance novels give me hope.
– Oh, yeah ? Hope for what ?
– Hope that I’ll be doing more than quoting scripture with Ambrose Young in the very near future. »

Il y a encore tellement de choses à dire sur ce roman, si seulement je trouvais les mots pour vous faire ressentir, ne serait-ce qu’un dixième, de ce que j’ai pu ressentir en découvrant ce roman. Les petits mots échangés entre Ambrose et Fern, les soirées karaoké une fois le supermarché fermé, les flash back dans le passé qui permettent de mieux comprendre les personnages, l’enterrement de l’araignée sur un air de « L’araignée Gipsy »…. Tous ces petits moments qui séparés, ne veulent pas dire grand chose, mais quand on les additionne un à un, rendent ce roman tout simplement exceptionnel !

book ornement

EN BREF, vous l’avez compris, ce roman est un énorme coup de coeur ! J’ai l’impression de les enchaîner cette année, et tant mieux (!) mais celui-ci a une saveur un peu particulière comme l’a été Nos Etoiles Contraires l’année passée.
Je suis passée par toutes les émotions en lisant ce livre, du rire aux larmes. J’ai même du arrêter de lire pendant quelques heures afin de digérer certains évènements qui avaient du mal à passer. Oui, j’en ai voulu à l’auteur d’avoir fait certains choix, j’ai eu le coeur complètement déchiré, les papillons ont aussi frétillé à de nombreuses reprises et en refermant le livre, en lisant ces dernières lignes, j’ai remercié silencieusement un million de fois l’auteur de l’avoir écrit ! Si seulement il avait pu encore durer des centaines de pages, cela ne m’aurait pas dérangée. L’histoire me hante encore et les personnages me manquent comme jamais des personnages fictifs ne m’ont manqué.

Emouvant, bouleversant, frustrant, comme son titre, vous en ferez des têtes différentes en lisant ce livre ! N’hésitez plus et foncez ! 

coup de poing

Je rappelle si nécessaire que le roman n’est pas encore disponible en VF mais que les droits de publication ont été acquis par la Collection R. A suivre donc pour une future date de publication en VF que je ne manquerai pas de vous communiquer sur la page FB du blog !

Les avis des copinautes : Mycoton, Simi, Cess, Eden1487 , Karine:) et d’autres encore sur la page BBM du livre sur Livraddict :

Logo Livraddict

Commentaires

  1. Ah ça il est fort ce livre, c'est le moins qu'on puisse dire ! Il me tarde de le relire en VF :D 15 août 2014 19:46

  2. @My : A moi aussi ! Je pense le relire aussi à sa sortie en VF ! J'ai une idée de vidéo autour de ce livre mais chuuuut j'en dis pas plus maintenant ! Vivement ;) 15 août 2014 19:54

  3. A chaque fois que je lis un avis sur ce lire, je ressens le même frisson, des images me reviennent, des dialogues aussi, c'est juste magnifique <3 Il est annoncé pour Janvier dans la Collection R (ça va arriver vite), pareil une relecture est juste obligatoire et pas intérêt de saccager ce splendide texte, hein, sinon je vais hurler ! 15 août 2014 21:08

  4. Lu il y a quelques semaines... j'ai tellement, tellement pleuré! Je publie mon billet demain, j'attendais que tu publies le tien! 16 août 2014 01:44

  5. Je me le suis noté à force de vous voir en parler. Il faudra que je le case entre deux lectures VO :) 17 août 2014 19:25

Laissez un commentaire

20 April 2024 05:58