Noblesse Oblige, tome 6 : Le Vicomte mis à nu

le vicomte mis à nuTitre VF : Noblesse Oblige #6 : Le Vicomte mis à nu
Titre VO : The Naket Viscount

Auteur : Sally MacKenzie (USA)
Traduction de Fanny Adams

Publié aux Editions Milady Romance (Collection Pemberley)
Date de publication : 19 octobre 2013

Chroniques des tomes précédents : Le Duc mis à nu (#1), Le Marquis mis à nu (#2), Le Comte mis à nu (#3), Le Gentleman mis à nu (#4) et Le Baron mis à nu (#5)

Genre : Romance Historique

Pages : 446

Prix : 7,90 €
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Quatrième de couverture

L’habit ne fait pas le vicomte.
Lady Jane Parker-Roth est fatiguée des mondanités de la Saison londonienne, et a renoncé à trouver un époux. Après tout, elle a mieux à faire… A commencer par confondre cet étrange individu qui s’est introduit, de nuit, dans la demeure de son hôte.
L’intrus n’est autre que le vicomte Motton, un homme qui intrigue la jeune femme depuis déjà quelques années. mais que fait-il là, à examiner cette statue du Dieu Pan pour le moins inconvenante ?
Jane s’invite dans l’enquête du vicomte, et bientôt dans son coeur…

Mon avis

Comme je vous l’ai dit sur Facebook et dans ma dernière vidéo, en voulant reprendre la saga Noblesse Oblige, j’ai fait une petite boulette ! Ayant mal rangé les tomes dans ma bibliothèque, j’ai lu le tome 6 avant le tome 5 ! Mais étant donné que les tomes sont assez indépendants les uns des autres (et qu’en plus l’ordre des tomes n’est pas chronologique – voir ma remarque dans mon avis du tome 5 ICI), ce n’est pas grave en soi mais pour le bon ordre de mon blog, j’ai préféré écrire les chroniques en suivant les tomes, question de logique ! ^^.

Lady Jane Parker-Roth et sa mère sont à Londres, hébergées par la soeur de Feu Lord Clarence Widmore pour permettre à Jane de se trouver un époux lors de la saison londonienne. Sauf que Jane en a assez des bals et préfère rester à la maison pour lire un livre. Alors qu’elle se dirige vers la bibliothèque, elle se rend compte qu’un étranger est entré dans la maison et est en train de fouiller ladite bibliothèque. Pour l’empêcher de crier et ainsi rameuter le personnel de la maison, l’étranger qui n’est autre que le Vicomte Motton décide d’embrasser Jane !
En lui demandant la raison de sa venue, Edmund n’a d’autre choix que de lui révéler qu’il tente de mettre la main sur un dessin d’espions à la solde des français… sauf que le dessin en question est tout autre et que Jane va exiger de Lord Motton d’être associée à l’enquête qui en découlera….

*****

J’ai vraiment adoré ce sixième tome de la saga. Pour tout vous dire, j’avais été un peu déçue du tome 4 et lire ce tome 6 juste après m’a fait énormément de bien ! 

L’auteur essaye vraiment de mettre chaque fois un petit plus, une intrigue originale à côté pour ne pas que le lecteur s’endorme au fil des tomes sur la romance… car la romance, c’est bien, c’est plus que bien même, mais quand il y a une intrigue qui nous passionne sur le côté, c’est encore mieux !

Dans ce sixième tome, cette intrigue secondaire prend la forme d’une enquête que Edmund et Jane vont décider de mener ensemble. En fait, Edmund aimerait bien la mener tout seul de son côté mais c’est sans compter sur la détermination et le caractère de Jane qui refusera d’être laissée de côté ! Ce tome m’a donné l’impression d’être une partie de cluedo dans laquelle nos deux héros cherchaient de nouveaux indices, les nouvelles pièces d’un puzzle, d’un grand secret qui risque bien de mettre la bonne société en émoi s’il venait à être découvert !

Le roman est très rythmé, je ne me suis pas ennuyée une minute ! L’intrigue secondaire aidant, j’étais vraiment à fond dedans, que ce soit pour savoir le résultat de l’enquête menée par nos deux détectives que pour la romance.

De plus, j’ai trouvé l’intrigue particulièrement drôle. Non seulement de part les protagonistes (notamment les tantes d’Edmund) mais aussi par les situations. Rien que de repenser à une certaine scène où Jane ingurgite une boisson aux ingrédients particuliers, j’en ris encore ! Une scène absolument mémorable ! Ou encore la scène où Jane et Edmund décident de se rendre dans la galerie où la mère de Jane expose ses peintures !

Par contre, j’ai été un peu déstabilisée par l’emploi des pseudos « Satan » et « Belzébuth ». En fait, en relisant les premières pages en faisant cette chronique, je me suis aperçue que le nom de Satan était utilisée dès la seconde page. Mais étant donné qu’on ne revient plus sur le sujet avant un certain nombre de pages, ça m’était sorti de la tête. Du coup, quand l’auteur y a fait de nouveau référence dans l’histoire, je ne pensais pas à Satan comme pseudo à un personnage mais comme Le Satan… Du coup, je ne comprenais plus l’histoire et il a fallu que je relise quelques fois l’extrait pour que je comprenne que Satan était un personnage, tout comme Belzébuth, et non pas des noms utilisés pour exprimer l’idée du diable.

Petit bémol encore une fois sur la fin du roman : un peu trop précipitée, un final qui se dénoue trop facilement quand on voit toute la tension qui monte au fil des pages.

******

Niveau personnages, j’ai vraiment accroché avec ceux-ci ! Que ce soit Edmund ou Jane, ils m’ont énormément plu.

Jane est une jeune fille qui pourrait déjà presque être qualifiée de vieille fille. Ceci dit, elle ne cherche pas le mari à tout prix et essaie même d’éviter les soirées mondaines. Dans son coeur, un homme y est déjà présent et elle espère toujours attirer son attention. J’ai particulièrement aimé le fait que Jane soit beaucoup moins innocente sur les choses de l’amour que d’autres jeunes filles rencontrées dans la saga. Du fait d’avoir vécu dans une famille assez libérée où sa mère peint des hommes nus, Jane n’ignore rien de l’anatomie d’un homme. Elle est volontaire et déterminée et n’est en rien une effarouchée ! 

Edmund, Lord Motton, est un homme sûr de lui qui n’a pas forcément envie de se caser. Il ne cherche pas de femme et profite de son célibat. C’est évidemment sans compter sur ses tantes qui ont décidé de prendre les choses en main pour lui trouver une épouse. Lord Motton a des principes et a du mal à s’imaginer courtiser la soeur de ses deux amis, John et Stephen Parker-Roth. Du coup, même s’il est irrésistiblement attiré par Jane, il met des distances au début en raison de la loyauté qu’il porte à ses frères. J’adore aussi son humour et sa façon de voir les choses, genre il s’introduit dans la maison de son voisin et s’inquiète de la sécurité de Jane et sa mère au cas où des voleurs s’introduiraient !

J’ai particulièrement aimé aussi les tantes d’Edmund, un peu mêle-tout et qui se déplacent avec une grosse ménagerie : entre chiens, perroquet et chimpanzé, la demeure de Lord Motton se transforme vite en petit zoo particulier ! Ma préférée reste la tante Winifred qui n’a pas sa langue dans sa poche et prend de sacrées initiatives à la place d’Edmund pour interférer avec sa vie amoureuse.

Les personnages sont haut en couleur et font vraiment vivre le récit !

***** Conclusion *****

EN BREF, ce sixième tome est presque un sans faute ! J’ai aimé la romance entre Jane et Edmund, l’intrigue secondaire que j’ai trouvée particulièrement originale dans ce tome et les personnages ! Je ne me suis pas ennuyée une seconde, le récit était très rythmé et avec beaucoup d’humour. 
Par contre, petit bémol sur la fin, la conclusion de l’intrigue secondaire m’a moins plu car je l’ai trouvé un peu précipitée.

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Les points + :

  • Une intrigue secondaire assez originale ;
  • Une romance séduisante entre deux personnages très attachants ;
  • Une héroïne moins naïve que les autres sur les « choses du sexe »;
  • Un tome très rythmé et plein d’humour ;

Les points – :

  • Le dénouement de l’intrigue secondaire que j’ai trouvé un peu précipité, un peu rapide


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25 April 2024 01:55