Evernight, tome 1



Titre VF : Evernight
Titre VO : Evernight

Auteur
: Claudia Gray (USA)
Traduction de Cécile Chartres

Publié aux Éditions Pocket Jeunesse
Date de publication : 03 février 2011

Genre
: Jeunesse, Bit-lit

Pages
: 306

Source
: Service presse avec les Éditions Pocket Jeunesse. Un grand merci à Christine !

Nombre d’étoiles
:



Quatrième de couverture.

Depuis son arrivée à Evernight Academy, Bianca n’a qu’une envie : fuir. Dans cette école prestigieuse aux allures de manoir gothique, où les élèves sont tous parfaits et prétentieux, Bianca n’est pas à sa place. Pire, elle se sent en danger.
Un jour, elle rencontre Lucas. Lui non plus ne correspond pas aux critères d’Evernight. Il est différent, indépendant, et malgré ses airs provocants, sa présence la rassure. Rapidement, un lien indéfectible se tisse entre eux.
Mais la menace persiste. Ici tout n’est qu’apparence et, un à un, des secrets se dévoilent. Lucas serait-il un vampire ?

Mon avis.

Une nouvelle saga Young Adults pointe le bout de son nez dans le paysage littéraire français en ce début de mois de février 2011… Enfin, Young Adults, je dirais plutôt adolescente car cette saga s’adresse d’abord à eux avec son style simple, son récit peu détaillé et ses personnages peu fouillés. Les amateurs de belles histoires débattues en profondeur seront sans doute un peu déçus et resteront sur leur faim, comme je le suis…

L’histoire est assez agréable à lire et assez simple au départ… On pourrait même dire totalement prévisible. Mais voilà, Claudia Gray nous mène en bateau dans la première partie, en laissant croire au lecteur qu’il a déjà tout compris au récit, au point de pouvoir écrire la fin à sa place !
Puis, tout bascule et on prend beaucoup de plaisir à reconstruire l’histoire depuis le début, de revoir les personnages sous un nouvel angle.

Mis à part ce petit retournement de situation inattendu, j’ai pas mal été déçue par le manque de développement au niveau de la mythologie vampire et de l’absence de profondeur généralisé. Ça se lit certes, c’est agréable mais ça reste très simple. Si je devais comparer l’auteur à une autre, ce serait à L.J. Smith : les idées ne manquent pas mais on reste trop en surface et le lecteur reste indubitablement sur sa faim. Ceci dit, je pense que la tranche visée, à savoir les ados, devraient se régaler de ce style simple, de ses personnages qui ressemblent assez aux ados d’aujourd’hui, qui se posent les mêmes questions et vivent les mêmes expériences que Bianca, enfin à quelques exceptions près !

Niveau personnages, même constat que pour l’histoire : ça manque de profondeur. Moi qui aime les histoires  d’amour qui démarrent lentement, avec – en général – des amoureux qui s’ignorent… ici, on comprend que Bianca a Lucas dans la peau et ce, dès leur première rencontre. Le tout manque de crédibilité et laisse le lecteur un peu indifférent à l’histoire d’amour « dramatique » qui se joue, petit à petit, devant eux.

Au-delà de cette relation, Bianca est un personnage auquel les jeunes filles devraient facilement s’identifier. Assez timide, elle craint d’entrer dans une nouvelle école où elle ne connaît personne et de ne pas y être acceptée par les autres. Et quand les autres sont une bande de gosses pourris gâtés qui, en plus, se connaissent déjà tous à force de fréquenter tous les lieux VIP de la planète, évidemment ça complique les choses !

Lucas
, par contre, ne m’a pas fait grande impression. Il ne sera jamais un Dimitri ou un Edward. Personnellement, à part le fait qu’il soit (selon Bianca) beau, je ne vois pas vraiment ce qu’elle lui trouve. J’ai préféré le personnage de Balthazar, beaucoup plus subtil, classe et avec une vraie conversation.

Globalement, les personnages manquent de relief et de personnalité. Comme je l’ai souligné précédemment, l’auteur reste en surface et n’explore pas en profondeur les caractères qui s’affrontent à Evernight. Dès lors, les personnages restent lisses, c’est dommage. 

De plus, difficile de parler de ce point sans spoiler (mais je vais essayer ^^), j’ai trouvé que l’image que certains personnages montraient ne collaient pas du tout avec la maturité qu’ils devraient avoir, vu leur âge. Dès lors, impossible pour moi de m’y intéresser, ça me semble faux et complètement sur-réel.

Au niveau de l’écriture et du style, vous aurez déjà compris que je vais le résumer en un mot : simple. Personnellement, ce n’est pas ce qui m’a dérangé dans ma lecture. J’aurais pu même m’en contenter si les personnages et l’histoire avaient été traités avec plus de relief.
Le récit est conté à la première personne, Bianca est notre narratrice. Et on découvre Evernight avec ses yeux…
Claudia Gray parvient cependant à laisser le doute planer d’une manière magistrale sur toute la première partie du récit, laissant Bianca emmener le lecteur là elle veut sans vraiment le vouloir. Pour ce petit coup de magie, je tire mon chapeau à l’auteur qui a réussi à me surprendre !

Bref, j’ai aimé mais sans plus. Je lirai la suite très certainement, bien que je pense la poursuivre dans la langue de Shakespeare, une fois que j’aurais terminé Vampire Academy.

Ce que je retiens de ma lecture :
 
  • En +  : De bonnes idées et un retournement de situation inattendu
  • En –   : Un manque manifeste de profondeur, une impression de « trop lisse » 

D’autres avis de livraddictiens : Liliebook et d’autres avis à venir sur la page bibliomania du livre :

Commentaires

  1. Ton avis attise ma curiosité mais je ne sais pas encore si je franchirai le pas .
    Merci Jess 5 février 2011 08:35

Laissez un commentaire

25 April 2024 13:00