Le rire du Cyclope

Titre : Le rire du cyclope
Auteur : Bernard Werber

Publié chez Albin Michel
Sortie le 01 octobre 2010

Pages : 634 (nombre de pages de la version « épreuves non corrigées – dès que j’ai la version finale en main, je mettrai à jour si nécessaire)

Je remercie tout particulièrement Claire Lajonchère aux Éditions Albin Michel pour m’avoir donné le privilège de découvrir le dernier roman de mon auteur fétiche en avant-première !


Quatrième de couverture.

Le Cyclope est un célèbre humoriste à la mode qui meurt seul dans sa loge d’un fou rire. Simple incident cardiaque ou assassinat? Nos deux enquêteurs penchent pour la deuxième hyphothèse.
Ils découvrent en Bretagne une société secrète qui depuis plus de 3000 ans invente les fameuses blagues anonymes que tout le monde se raconte. Cette société essaie d’influer sur la société pour la rendre plus humaine ou tout simplement plus drole. Cependant le pouvoir du rire attire des convoitises, beaucoup veulent maitriser le rire des autres pour avoir un surplus de pouvoir politique, d’argent, de célébrité. Derrière les paillettes et la légèreté du monde des comique, un univers sombre et des enjeux inconnus du grand public se dévoilent. Et tous recherchent le Graal, la blague absolue auquel nul ne résiste. Isidore et Lucrèce devront rechercher au fond d’eux mêmes la force et la spiritualité capables de les faire accepter dans ce monde parallèle si peu connu. Et ils comprendront que la clef de l’enquête est la compréhension du phénomène même de l’humour.
L’homme est le seul animal qui rit. Mais à quoi cela lui sert-il vraiment ?




Mon avis.

Le nouveau Werber, je l’attends toujours avec impatience. Voilà typiquement le type de livre que j’achète sans regarder le résumé, c’est impulsif, c’est nécessaire, bref il me le faut !
Ces dernières années pourtant, j’avais été déçue car la qualité qui faisait d’un Werber « un bon Werber » n’était plus, pour moi, au rendez-vous. Ma déception, s’il est encore besoin de le rappeler, c’est la trilogie des Dieux.
Résultat, j’attendais beaucoup de Werber suite à ce pur gâchis pour ne pas définitivement lui « claquer la porte au nez » ! Eh oui, quand j’aime un auteur à ce point-là, je deviens beaucoup plus exigeante !
Après un recueil de nouvelles « à demi mesure », Paradis sur mesure, j’ai eu le plaisir de renouer avec mon amour du début grâce au Miroir de Cassandre, sorti l’année dernière.
Alors, le nouvel opus des aventures de Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, a-t-il réussi à me convaincre et à me faire renouer une fois pour toutes avec mon auteur number One ?

La réponse est oui ! Il ne pouvait en être autrement avec ces deux personnages de l’univers werbérien que j’ai découvert avec Le Père de nos Pères et L’Ultime Secret. Bien que je ne garde pas énormément de souvenir du second (il faut que je le relise d’ailleurs), le premier, Le Père de nos Pères, m’avait beaucoup marqué à l’époque, ce qui  lui permet d’accéder à la troisième place sur  mon classement des livres de l’auteur (la seconde place étant réservée à la fameuse Trilogie des fourmis et la première, à l’indétrônable Les Thanatonautes).

C’est donc avec un immense plaisir que j’ai retrouvé Lucrère et Isidore pour cette nouvelle enquête sur le meurtre, cette fois, d’un comique célèbre, Darius Wozniak, alias le Cyclope, « le français préféré des français ».
J’ai trouvé l’histoire très intéressante et comme d’habitude lorsqu’il s’agit de ces deux-là enquêtant ensemble, j’ai eu un mal fou à me déconnecter du livre, ayant envie d’avancer encore plus dans l’enquête mais également dans la thématique abordée par le roman : « Pourquoi rions-nous ? »
Encore une fois, Werber réussit à emmener le lecteur avec lui dans cette grande quête (qui d’ailleurs trouve son origine dans le recueil de nouvelles « Paradis sur mesure« ) qui se demande finalement qu’elle peut être cette « BQT », c’est-à-dire « la Blaque-Qui-Tue » tous ceux qui la lisent ! 
Il faut avouer que le sujet n’est pas banal, une enquête autour du « rire » vu aussi bien d’un point de vue scientifique et historique.
C’est ça aussi que j’aime en lisant Werber, c’est que j’apprends toujours plein de choses intéressantes sur des sujets très variés et très bien documentés.
J’adore ce qu’il a réussi à faire en intégrant dans l’Histoire avec un grand H, les évènements qui ont amené à la naissance du rire, de l’humour et de la GLH, la Grande Loge de l’Humour. C’est bien pensé, intelligemment amené, très imaginatif !

L’histoire en elle-même en oubliant les petites pauses historico-scientifiques et les nombreuses blagues semées au gré des pages, était vraiment bien amenée, suivant une logique de lieux, de temps qui fait que je me suis pas sentie perdue à un moment ou un autre dans le fil de l’histoire. Au contraire, j’étais très accrochée au roman voulant découvrir absolument le fin mot de l’histoire et savoir finalement de quoi était mort Darius Wozniak. Voilà, parce que c’est tellement addictif comme livre, qu’on ne peut s’empêcher de chercher qui a pu tuer le Cyclope, qui lui a remis cette fameuse BQT et pourquoi ? L’idéal étant même de trouver la solution avant Isidore et Lucrèce… qui a chaque fois que j’avais une piste, se faisaient un malin plaisir à me démontrer que j’avais tort !

Au niveau des personnages, rien à redire sur Lucrèce Nemrod, cette grande rousse, au passé complexe et difficile, éprise d’amour pour un vieux casanier, Isidore Katzenberg.
Ce duo improbable fonctionne toujours à merveille dans la résolution des enquêtes, ils se complètent parfaitement et il faut bien avouer que leurs prises de bec régulières sont vraiment du pain béni pour le lecteur !
Ce que j’ai trouvé dommage, c’est le « bâclage » à la va-vite des relations les unissant à la fin du roman. Par rapport au livre où on sent un jeu de séduction très puissant de la part de Lucrèce alors que Isidore lui renvoie plutôt de la froideur, de la distance… le contraste avec le fin du roman est trop important pour qu’il sonne « vrai ».  Même si l’auteur a essayé d’amener un changement d’opinion dans le chef d’un personnage, le dénouement de leur relation amico-amoureuse est trop brutal, trop précipité. Quel dommage !

Pris individuellement, je suis une fan incontesté de la belle Lucrèce que je trouve absolument magnifique, resplendissante, bref un petit soleil qui réchauffe les chaumières vu les jours moroses qui se profilent en ce début du mois d’octobre. J’adore son caractère fonceur qui contraste avec sa naïveté et le besoin d’amour et de tendresse qui se dégage d’elle. Par contre, j’ai moins aimé ses réflexions intérieures que l’auteur a ajouté en italique dans le récit : autant parfois j’avais le sourire aux lèvres, autant parfois j’étais profondément agacé pour le côté futile de ses réflexions alors qu’elle se retrouve quand même à plusieurs reprises dans de sales draps… comme si elle ne pouvait pas remettre ce genre de pensées à plus tard !

Enfin niveau de l’écriture, c’est typiquement l’écriture type d’un roman de B. Werber, je reconnais encore une fois sa « patte » entre mille !
– De courts chapitres ;
– Des descriptions courtes et beaucoup de dialogues entre les deux personnages principaux qui rendent le texte très vivant ;
– Des blagues en veux-tu en voilà et vraiment drôles !
– Des informations scientifiques sur le fonctionnement du rire très intéressantes ;
– L’Histoire reprise au goût de Werber pour y intégrer la GLH !
– Le clin d’oeil à d’autres auteurs comme Maxime Chattam ou Henri Loevenbruck (pour ceux que je connais), j’ai trouvé ça très sympa de retrouver ces noms d’auteur comme personnages dans le livre !
Un style frais, une dynamique rapide qui fait qu’on arrive rapidement à la fin de ce pavé de plus de 600 pages !

Mais comme je suis exigeante avec mon Cher Bernard, je ne peux m’empêcher de souligner certains aspects qui m’ont gênée (et ce sont toujours les mêmes reproches depuis les Dieux, il serait peut-être temps de faire quelque chose pour remédier à ça !) :

Il y a encore du Bernard Werber dans ce roman, même s’il n’est jamais cité. Je ne parle pas ici de style, de façon de s’exprimer mais juste d’allusions aux romans précédents de l’auteur, dont le Papillon des étoiles et les Thanatonautes (bien que j’ai bien aimé le rappel de la phase « l’amour pour épée, l’humour pour bouclier » qui colle parfaitement au thème du livre) 
Ça devient récurent dans ses romans de retrouver une allusion d’un personnage à tel livre de l’auteur,… même si c’est moins visible que dans les Dieux par exemple. À force, il faut croire que je n’en loupe pas une ou que je les traque, exprès !
De plus, quand je lis dans les remerciements que l’auteur a cité d’autres auteurs pour « proposer autre chose aux lecteurs  que la littérature nombriliste à la mode« , ça me faut quand même pas mal rigoler !

De même, si l’Arbre des Possibles est une thématique chère au coeur de Werber, ça commence aussi à me saouler de la retrouver systématiquement dans chaque roman qu’il publie. Malheureusement, après un Miroir de Cassandre qui tournait autour de cette thématique (et là, ça ne m’a nullement gênée), je m’attendais à autre chose que de voir cet Arbre rejaillir si vite, peut-être qu’il aurait fallu attendre une année supplémentaire avant de publier une nouvelle aventure de Lucrèce et Isidore, lequel personnage est ancré dans cette thématique des futurs possibles de l’Humanité depuis le premier roman, Le Père de nos Pères.

Enfin, dernier petit bémol, le fait de toujours relier tous ses personnages entre eux, ici Cassandre à Isidore. Ayant lu le livre sur Cassandre l’année passée, je ne me souviens même pas qu’il y soit fait une référence à Isidore (ou alors ma mémoire commence déjà a flanché et j’ai du souci à me faire !) et je me pose d’autant plus de questions de savoir si Cassandre était effectivement sa nièce, pourquoi a-t-elle préféré la décharge lorsqu’elle a fui au confort du château d’eau de son oncle ?
Bref, encore une relecture qui s’impose au vu des révélations apprises dans ce dernier opus !

Le mot de la fin ?

  • Le Plus : Un retour aux sources avec une enquête comme je les aime et des informations riches qui me rappellent des souvenirs de mes premières lectures Werbériennes. Une nouvelle histoire pleine de suspense et de rebondissements digne de l’auteur !
  • Le Moins : Encore un peu trop d’égocentrisme relevé dans le livre en rappelant toujours aux lecteurs les anciens titres de l’auteur que je ne trouve pas forcément toujours nécessaire. Bien que j’aime Werber et sa pensée, je trouve qu’il devrait quand même, à défaut de renouveler les idées qui lui sont chères (et je comprends qu’il y tienne car la thématique des futurs possibles de l’Humanité est quand même cruciale), il devrait laisser aux lecteurs le temps de souffler, sinon il est clair qu’à un moment, ce sera de trop (j’ai déjà vu certaines lectrices abandonner l’auteur car il véhicule toujours la même idée, sans changement)
  • La note ? 8.7/10

Pour terminer, j’aimerais quand même vous préciser que j’ai refermé ce livre avec un large sourire aux lèvres, heureuse et contente du dénouement (même si pour certaines choses, j’ai moins aimé) et spécialement de la toute dernière phrase du roman que j’ai trouvé tellement vraie, tellement sincère et pleine de vérité.
Quoi ? Vous voulez la connaître ? Chuuut, je ne dirai rien et je vous invite à la découvrir par vous-même en vous posant cette simple question : « Pourquoi rions-nous » ?

Commentaires

  1. C'est marrant mais moi aussi mon préféré reste les Thanatonautes et après les fourmis et c'est aussi la trilogie des dieux que j'ai le moins aimé surtout le dernier tome qui m'a relativement barbé.
    Comme d'hab j'acheterai le dernier Werber sans regarder la 4eme de couverture ... je crois comme toi aussi. 1 octobre 2010 11:41

  2. J'ai le premier tome de la trilogie des dieux à lire pour mon challenge livraddict 2010 (c'est le seul qui me reste d'ailleurs) et je sais pas pourquoi j'appréhende énormément !.....
    j'ai vu que celui ci faisait suite au père de nos père et l'ultime secret (je crois ?) mes deux préférés de l'auteur alors il me tente bien !.... en général, c'est un des cadeaux de noël pour mon homme qui en est fan également !!!! ^^ 1 octobre 2010 14:33

  3. abandonné Werber depuis quelque temps, mais la tu me donnes envie de m'y remettre,
    bises 1 octobre 2010 14:45

  4. Moi au contraire j'ai adoré la trilogie des Dieux et le les relirai avec plaisir !
    J'ai adoré également les fourmis et d'autres comme Paradis sur mesure !
    Du grand Werber et suis tentée par la lecture de ce dernier roman !
    A suivre !!! 1 octobre 2010 15:09

  5. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas lu Werber. Je dois finir la trilogie des Dieux et lire Le papillon des étoiles et Le miroir de Cassandre. Quant à Lucrèce et Isidore, cela fait tellement longtemps que j'ai lu leurs aventures que je les ai un peu oubliés. Mais je me rappelle que je les aimais bien. 1 octobre 2010 19:00

  6. Je ne lis pas encore ton avis, j'en suis en plein dedans :D
    Je viendrais le lire après ;) 4 octobre 2010 11:15

  7. Relis le miroir de Cassandre, c'est précisé en bien enfoncé comme un clou que c'est la nièce d'Isidore. Par contre... j'ai l'impression que la temporalité ne suit pas entre les deux romans. 5 octobre 2010 16:13

  8. Oh non, pitié ... impossible de relire "le Miroir de Cassandre".
    C'est le pire bouquin de Werber et de loin. J'ai cru que je n'arriverai jamais au bout et quand j'y suis tout de même arrivé, je me suis dit, mais pourquoi avoir tant insisté ???

    Du coup, j'hésite beaucoup à me lancer dans ce nouveau roman, surtout en lisant qu'il y a, à nouveau, beaucoup de retours sur les précédents livres et qu'on retrouve, encore une fois, l'arbre des possibles ... non, vraiment ça suffit.

    Quel regret que Werber ai perdu le charme des Fourmis. 7 octobre 2010 16:27

  9. @Eric : L'arbre des possibles est une thématique chère à Isidore depuis le Père de nos Pères. C'est donc normal qu'on le retrouve. Les retours sur les autres livres sont moins présents que dans les dieux. Le rire du Cyclope est un bon livre, j'avais déjà beaucoup aimé Cassandre l'année dernière. 7 octobre 2010 18:34

  10. Comme toi, mon préféré reste les Thanatonautes (j'aimerai bien le relire, en y repensant ^^).
    J'ai fini de lire Le rire du cyclope, et j'ai beaucoup aimé ^^ Les références ne m'ont pas trop gênée. Par contre, j'ai eu l'impression qu'il faisait référence à un autre auteur : Patrick Bauwen (à moins que ce ne fut totalement involontaire...). 8 octobre 2010 13:05

  11. @Erato : Non, tu ne te trompes pas et il n'est pas le seul vu que Félix Chattam est une référence à Maxime ! Il y a d'ailleurs un petit mot sur ces références dans la petite note à la fin du livre. 8 octobre 2010 13:21

  12. Salut Jess,

    Voici mon premier commentaire sur ton blog !

    J'ai quasiment tout lu de BW et je dois dire que j'ai été vraiment décu par..Le miroir de Cassandre! Alors que j'avais bien aimé la Trilogie des Dieux même si la qualité n'était pas au niveau des Fourmis ou des Thana, qui sont vraiment les références Werberiennes.

    Et je dois dire que même si le rire du cyclope est un Werber plus que correct, le thème ne m'a vraiment pas plu. La fin est alambiqué et même mauvaise, je trouve qu'il s'égare un peu.

    M'enfin le style reste bon, cela faisais longtemps que je n'avais pas lu un Werber donc cela m'a fait plaisir quand même.. 29 octobre 2010 01:52

  13. Bonjour,
    comme beaucoup ici la référence demeure les Thanatonautes. Ce livre m'a rendu dingue. Lu en deux jours sur les genoux pendant l'étude de Roméo et Juliette (désolé William ca valait le coup). Depuis, plus ca va et plus Werber me decoit. La fin de la trilogie des Dieux est calamiteuse, Paradis sur Mesure je l'ai mais il ne me tente pas, Le mirroir de Cassandre je l'ai trouvé sans queue ni tête. Je dois avouer que je suis au milieu du rire du cyclope (que j'ai failli ne pas acheter tellement les derniers m'ont décu) et passé les premiers agacements (franchement on se moque de la marque du sèche cheveux de Lucrèce et de toutes les autres marques cités) il est plutôt prenant. J'ai hâte de prendre le RER ce soir pour avancer dedans. Je partage entièrement votre avis sur le côté répétitif et irritant des reférences à ses propres bouquins mais j'ai eu echo que M.Werber est très imbu et nombriliste ceci expliquant peut être cela. 18 novembre 2010 15:38

  14. Werber, je suis une grande fan depuis des annees, a commencer par "les fourmis" bien-sur. Mais depuis quelques temps je trouve qu'il s'essoufle...(depuis le dernier tome de la trilogie des dieux en faite.) Je n'ai meme pas eu envie d'acheter "le miroir de cassandre" et "le rire du Cyclope" m'attire encore moins.
    Des que j'ai vu qu'il avait choisi le theme de ce livre en ce basant sur un vote des lecteurs, qui on elu NUMERO 1 la nouvelle sur les blagues dans "paradis sur mesure", je me suis dis que sa en vallait pas la peine. D'accord la nouvelle etait sympas mais n'a-t-il plus d'inspiration pour devoir se baser constemment sur une idee deja explorer ou aborder dans un de ces livres precedent??
    De plus, et cela a deja etait souligne de nombreuses fois, sa deviens agacant de voir des apparaitre des anciens personnages, ou des reference a ces anciens livres dans les plus recents.
    Je reste une amoureuse des "thanatonautes" et de ces anciens livres, mais je suis pas prete de racheter un Werber.


    Enfin bref, ces derniers temps trop decu par la litterature moderne me voila replonge dans un bon vieux "Arsene Lupin". 17 janvier 2011 06:43

  15. Je suis arrivée à Werber par "L'Empire des Anges", sa couverture ! Si, si ! POurtant, j'avais la trilogie des Fourmis dans ma bibli, mais la masse de lecture me faisait peur (j'étais jeune à l'époque et passer les 200 pages me paraissait insurmontable !).
    J'ai adoré ce livre, et donc, j'ai lu "les Thanatonautes". Et je me suis attelée aux Fourmis, que j'ai dévoré !
    Le fait qu'on retrouve les même personnages, qu'il y ait des liens entre eux dans les différents livres, même s'ils ne sont pas de la même "lignée", me plait au contraire beaucoup (je suis accro à Troyat, Boissart et la série du Poulpe et même Dan Brown). J'adore les anecdotes, les petits rappels.
    Bref !

    Par contre, j'essaie de lire "le Miroir de Cassandre" et je n'y arrive pas ! Je n'accroche pas du tout. Le style me dépasse, je ne retrouve pas vraiment celui de Werber dedans.
    Du coup, je suis en train de lire "le Rire du Cyclope" (entamé ce midi, surement fini demain !) et j'aime beaucoup. J'avais beaucoup aimé la nouvelle.
    Mais j'ai été surprise par ce choix d'histoire, je m'attendais plutôt la suite du "Papillon des Etoiles". A moins qu'il ne me faille relire la Génèse ! lol ! 10 février 2011 23:42

  16. Ben dites donc...

    Je vois que Werber a toujours du succès, et je me suis vraiment posé la question à la lecture du Rire du Cyclope.

    Parce qu'il m'a fallu des mois pour arriver au bout, et que je l'ai trouvé navrant.
    L'intrigue est linéaire, les personnages plats et énervants, l'ensemble pas du tout crédible. Quand viennent les dernières révélations on sait à peine de qui l'auteur parle pour certains personnages secondaires...

    Non franchement, je me suis ennuyé de bout en bout. Quelques blagues étaient sympa, mais le reste était épouvantable. J'arrête là les frais avec Werber, qui me déçoit depuis un bon moment.

    C'est vrai que les références multipliées à ses propres ouvrages sont insupportables. Le style dépouillé l'est trop à mon goût, et traiter du rire de façon sérieuse était un pari risqué qui, toujours de mon point de vue, tombe à l'eau.

    Et je me demande vraiment comment les lecteurs peuvent continuer à l'applaudir alors qu'il s'enfonce. Lui qui prône à juste titre le changement et l'évolution permanente à travers ses romans, il n'a pas l'air de beaucoup appliqué le principe à l'écriture, qui s'étiole au fil des livres. Écrire régulièrement est son leitmotiv, mais il devrait aussi se pencher la qualité de ce qu'il fait ! 7 avril 2011 10:27

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